L’entraîneur de l’ASM Clermont, Christophe Urios, va devoir s’expliquer devant la commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR). Son comportement lors du match face à Bordeaux-Bègles (défaite 22-18), le 23 février dernier, a été signalé par les arbitres. Résultat : une convocation pour une audience le 26 mars. Une sanction est-elle à prévoir ?
Une colère qui ne passe pas
Le déplacement à Bordeaux a été particulièrement frustrant pour Clermont. À la 77e minute, alors que la rencontre était encore indécise, Christophe Urios s’est agacé contre l’arbitrage. Son mécontentement était visible sur le bord du terrain, et il n’a pas hésité à interpeller l’arbitre principal, M. Bralley.
Après le match, le coach clermontois ne s’est pas calmé. Il a exprimé publiquement son exaspération : « On n’est pas bien arbitré, ça fait beaucoup ! », a-t-il déclaré, des propos rapportés par Radio RVA.
Le lendemain, Urios a appelé directement l’arbitre pour une mise au point. Il évoque une discussion « claire et franche », mais cela n’a pas suffi à calmer les choses. Les 4e et 5e arbitres ont signalé son comportement dans leur rapport, ce qui a conduit la LNR à convoquer l’entraîneur devant la commission de discipline.
Une sanction à venir ?
L’audience est fixée au 26 mars, et plusieurs options sont sur la table. Une simple réprimande, une amende, voire une suspension de banc… Tout dépendra de la sévérité de la commission.
D’ici là, Urios pourra continuer à coacher. Il sera bien présent sur le banc clermontois pour le match contre le Racing 92, le 22 mars.
Un contexte tendu à Clermont
Cette affaire tombe à un moment délicat pour l’ASM. Le club est en pleine bataille pour rester dans la course aux phases finales du Top 14, et une éventuelle sanction contre son entraîneur pourrait perturber le groupe.
L’ancien coach de Castres et Bordeaux-Bègles est connu pour son fort tempérament. Cette fois, son franc-parler pourrait lui coûter cher. Réponse dans quelques semaines…
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO