Encore en convalescence, Reece Hodge rejouera-t-il un jour pour l’Aviron ?

Publié le 04/12/2025
Louis

Arrivé à Bayonne en 2023, Reece Hodge a posé ses valises sur les bords de l’Adour fort d’un sacré pedigree. Il faut dire que l’ancien joueur des Melbourne Rebels peut se targuer d’une belle expérience au niveau international, ses 63 sélections avec les Wallabies dont 41 comme titulaire parlant pour lui.

Hodge, c’est l’utility back par excellence. Capable de jouer ouvreur, centre, ailier ou arrière, le longiligne australien (1m91-94kg) est un profil rare et recherché. Ajoutez à cela ses qualités de buteur et son coup de pied de mammouth, et nous pensions que les Basques venaient de faire l’un des coups du marché, en enrôlant le natif de Manly. Problème, plus de deux ans après son arrivée, Hodge n’a jamais eu le rendement attendu, la faute à des blessures à répétition. Sous la tunique ciel et blanche, il n’a disputé que sept maigres rencontres (six de Top 14). Trop peu.

Blessé à un genou en 2024 et opéré du ménisque dans la foulée, le joueur de 31 ans n’a depuis plus rejoué au rugby. Plus d’un an d’inactivité et de galère. À tel point que l’on s’interrogeait sur la suite de sa carrière rugbystique.

Une convalescence en Australie

Mais selon L’Équipe, Reece Hodge entrevoit le bout du tunnel. Le quotidien sportif précise que ce dernier pourrait retrouver les terrains, même si aucune date n’a encore été arrêtée.

Afin de se donner toutes les chances de retrouver son niveau, l’arrière polyvalent va rentrer en Australie pour terminer sa convalescence. En collaboration avec l’ancien préparateur physique de la sélection australienne, Hodge a mis en place un programme dans le but de revenir le plus vite possible. Sa demande de retourner au pays a été acceptée par les dirigeants bayonnais, qui toujours d’après L’Équipe, sont impressionnés par le professionnalisme du joueur qui n’a cessé de travailler dur depuis ce coup du sort.

La question qui se pose désormais : Hodge reportera-t-il oui ou non les couleurs basques ? S’il venait à revenir en 2026, reste à savoir de quoi sera faite la suite de son aventure dans l’Hexagone. En fin de contrat en juin prochain dans les travées de Jean Dauger, l’Aviron souhaitera-t-il le prolonger ? Affaire à suivre.

Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !