Sur le rectangle vert, difficile de reprocher quoique ce soit à l’Aviron Bayonnais. Les Ciel et Blanc pointent à une belle cinquième place et confirment toutes les attentes placées en eux, après un exercice 2024-2025 exceptionnel, ponctué par une demi-finale perdue contre le futur champion toulousain.
Pourtant, en interne, les Basques doivent faire face à des turbulences sur fond de divergences entre les dirigeants. Des tensions qui sont apparues dès l’arrivée de Laurent Travers comme directeur du rugby, qui a pris un peu trop de place au sein du secteur sportif pour l’entraîneur Grégory Patat.
Si la prolongation du coach bayonnais a pris du temps, Philippe Tayeb s’est finalement résolu à poursuivre avec Patat jusqu’en 2028. Ce dernier est notamment très apprécié par son vestiaire et les supporters. Mais les relations avec son président ne sont pas au beau fixe, et c’est un doux euphémisme.
“Si je t’ai prolongé, c’est juste parce que tu avais l’opinion publique avec toi“
D’après les échos de Sud Ouest, une réunion houleuse a eu lieu entre les deux hommes à quelques heures de la large victoire des Basques sur Montauban (49-7, 1er novembre). Le président de l’Aviron aurait tenu des propos forts envers Patat, lui reprochant son management : “Tu n’es pas un bon manager, Laurent (Travers) doit tout reprendre“. Laurent Travers a d’ailleurs à plusieurs reprises émis le souhait de reprendre du service et se rapprocher du terrain. Le quotidien rapporte les paroles d’un membre du vestiaire bayonnais : “Tout devient prétexte pour nuire à Greg et justifier cette décision. On revit l’épisode Yannick Bru“.
Les adjoints de Patat n’ont par exemple pas encore été reconduits (fin de contrat en juin) et si ce dernier souhaite continuer de travailler avec ses personnes de confiance, Tayeb lui, a sondé Thibaud Giroud (directeur de la performance de l’UBB) de son côté sans en avertir l’entraîneur, si l’on en croit les indiscrétions de Midi Olympique. Et le président bayonnais aurait même conclu par une phrase terrible en direction de Grégory Patat : “Si je t’ai prolongé, c’est juste parce que tu avais l’opinion publique avec toi“. Ambiance.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !

