Il faudra compter sur Toulon cette saison. Les Varois ont parfaitement redressé la barre après la déculottée subie une semaine auparavant à Toulouse. Les hommes de Pierre Mignoni n’ont fait qu’une bouchée du LOU dans un Mayol aux anges.
Dans un premier acte haché, sans grandes envolées la faute à une météo capricieuse, Toulon s’en est remis à la puissance de ses avants, grandioses en ce samedi. Priso conclura une première valise d’un Serin impérial, avant qu’Alainu’uese puis Baubigny ne plonge en Terre promise à la suite de ballons portés rondement menés.
Impuissants face à la puissance des mauls et du pack local, les Lyonnais, en infériorité numérique suite à un jaune adressé à Wainiqolo, n’auront inscrit que trois pénalités par Jackson et Lorre. A la pause, le score est de 21 à 9.
Serin régale
Toujours dans le sillage de ses avants, le RCT va dominer de la tête et des épaules le second volet de cette partie. Et comme si cela ne suffisait pas, Baptiste Serin a littéralement éclaboussé la pelouse de sa classe, multipliant les choix judicieux. D’abord sur une pénalité rapidement jouée, qui se terminera par un essai de pénalité, puis sur une merveille de rasant extérieur du pied prolongé par Tuicuvu (35-9). Serin auteur d’un 100% au pied, sortira à demi heure du trille final de l’arbitre.
Ollivon de son côté inscrira le sixième essai rouge et noir avant que Jiuta Wainiqolo, de retour à Mayol, n’y aille de sa réalisation côté lyonnais (42-14, 70′). Un chef d’œuvre de Ferté portera le score à 47-14 avant que Dumortier ne lui réponde (47-21). Un ultime essai de pénalité toulonnais mettra fin à ce festival offensif (54-21).
Avec ce sublime succès, Toulon continue de truster les premières places du championnat alors que le LOU, qui avait pourtant bien démarré en Top 14, vient de subir sa cinquième défaite en six matchs.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !

