Posolo Tuilagi revient de l’enfer : l’USAP peut (enfin) souffler au milieu du chaos

Publié le 21/10/2025
Tistou

Huit mois. C’est le temps qu’il aura fallu à Posolo Tuilagi pour recoller les morceaux. Littéralement. Fini la salle de rééducation, les fractures à répétition et l’attente interminable : le colosse est enfin apte à rejouer avec l’USAP. Une bouffée d’air pour un club catalan qui étouffe, entre avalanche de blessures, mercato actif et staff à reconstruire.

En bref

  • Posolo Tuilagi est enfin opérationnel : Absent depuis l’automne 2024 après deux grosses blessures, il peut rejouer dès maintenant
  • Double peine physique : Fracture tibia-péroné à gauche, puis fracture de fatigue à droite pendant la rééducation
  • L’USAP en pleine crise d’effectif : Warion, Della Schiava, Yato, Forner… les absents s’accumulent dans le pack
  • Marché en ébullition à Perpignan : Le club cherche activement un 10 et un joueur de devoir en 4 ou 6

Retour d’un roc : huit mois entre plâtre, patience et galère

Si vous vous demandiez ce que devenait Posolo Tuilagi, la réponse est simple : il recollait les morceaux. En octobre 2024, il se blesse gravement face à Clermont. Double fracture tibia-péroné de la jambe gauche. Direction le bloc, puis la salle de rééducation. Long, pénible, frustrant.

Le retour était prévu pour le printemps 2025. Mais au moment de remettre les crampons, nouvelle tuile : fracture de fatigue à la jambe droite. Même pas sur le terrain, mais en pleine réathlétisation. Résultat : arrêt complet, plus de prévisions, on repart de zéro.

Le staff médical a choisi la prudence extrême. Pas question de précipiter quoi que ce soit. Depuis, Tuilagi enchaînait les séances en salle, à l’écart du groupe. Pas d’entraînement collectif, pas de ballon. Juste de la patience.

Perpignan se noie, Tuilagi tend la main

Pendant que lui bossait dans l’ombre, l’USAP sombrait à vue d’œil. Depuis le début de saison, les blessés s’empilent comme les défaites. La veille du match contre Bordeaux, Della Schiava s’écroule : genou explosé, six à sept mois d’absence. Juste après, Adrien Warion se blesse à la cheville. Grosse entorse.

Yato ? Toujours bloqué par un genou capricieux. Théo Forner ? Forfait pour Montauban avec un souci au pied. Même les mecs encore valides sont sur la corde raide.

Dans ce tableau noir, le retour de Tuilagi est une vraie lumière. Il n’a encore disputé aucun match cette saison, mais il est apte à postuler dès maintenant. Et vu le trou dans le paquet d’avants, son nom pourrait vite réapparaître sur une feuille de match.

Azéma sur tous les fronts : recrues attendues, staff en chantier

Quand on voit l’infirmerie de l’USAP, on comprend pourquoi Franck Azéma cherche à renforcer son groupe. Et pas qu’un peu. Il a confirmé sur Ici Roussillon : il lui faut un ouvreur (“numéro 10”) et un joueur capable de jouer 4 ou 6, avec un peu de taille et d’agressivité.

Des CV sont déjà arrivés. Le staff veut recruter “intelligent”, pas question de faire du remplissage. La cellule recrutement est en alerte, surtout que le club n’a plus de staff complet depuis les départs de David Marty et Gérald Bastide. L’idée était d’attendre la trêve de novembre pour compléter le staff, mais Azéma n’exclut plus une arrivée anticipée si le bon profil se présente. Bref, ça bouge en coulisses comme sur le terrain.

La pression monte, le timing est bon

Tuilagi revient à un moment charnière. L’USAP n’a plus de marge, et encore moins de certitudes. En bas de tableau, avec un effectif décimé et un staff en kit.

Le jeune deuxième ligne, prolongé il y a peu, reste un des profils les plus prometteurs du rugby français. Encore faut-il que son corps tienne, et que la machine reparte vite. Avec son retour, Perpignan retrouve de la densité, de la présence, et un brin d’espoir. Il va falloir s’y accrocher.

Source : 100 % USAP sur Ici Roussillon

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO