Dan Lancaster s’en prend au Racing

Publié le 10/09/2025
Louis

Aujourd’hui à Glasgow, Dan Lancaster a vécu une précédente saison compliquée au Racing 92. Arrivé dans les Hauts-de-Seine à l’été 2024, le trois-quarts polyvalent a subi bon nombre de critiques par rapport à son rendement sur le terrain. Des critiques accentuées par le fait qu’il n’est autre que le fils de Stuart, alors entraîneur de la formation ciel et blanche.

Une sorte de passe-droit qui n’est pas passé, surtout au vu des performances médiocres du demi d’ouverture ou centre anglais. Pourtant, après l’éviction de son père en début d’année 2025, Dan Lancaster alors en grande difficulté, a haussé son niveau de jeu au point de sortir quelques performances remarquées. Pour Scotland Rugby News, le joueur de 24 ans s’explique : “À Paris, il y a eu des moments incroyablement difficiles […] Quand il a été renvoyé (son père, NDLR), j’ai assumé une grande part de responsabilité. Ma plus grande fierté, c’est d’avoir été encore sélectionné après avec le groupe.”

Dan Lancaster égratigne le Racing

En mai, il apprend alors qu’il ne sera pas conservé par le club. Selon lui, cela est dû à une volonté des dirigeants racingmen de tirer une croix sur la période Lancaster : “C’est une très longue histoire, mais à la fin du mois de mai, j’ai découvert que je ne restais pas au Racing pour une raison : ils voulaient se débarrasser du nom Lancaster“.

Malgré des prestations personnelles plus que moyennes et un exercice manqué également sur le plan collectif, Lancaster disputera cette saison là 27 matchs toutes compétitions confondues, dont 16 dans la peau d’un titulaire. Il garde des bons souvenirs d’un Top 14 rude, qui lui a permis de progresser : “Évidemment, vous voulez que l’équipe réussisse, mais ce fut une expérience inestimable. Jouer autant de matchs dans un championnat qui est très respecté, c’est énorme. Jouer beaucoup de matchs, jouer dans des stades pleins, jouer avec ce genre de joueurs, apprendre des gens autour de moi comme Owen (Farrell, NDLR), ça a été énorme pour ma carrière.”

Il espère désormais s’imposer aux Glasgow Warriors et pourquoi pas être appelé par la sélection écossaise, avec qui il est éligible.

Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !