Gros coup dur pour Perpignan après son premier match de la saison. Posolo Tuilagi, annoncé titulaire, a déclaré forfait à la dernière minute à cause d’une fracture de fatigue à la jambe droite. Jake McIntyre, lui, s’est sérieusement blessé au genou face à Bayonne. Résultat : l’un sera absent un mois, l’autre plusieurs mois. Et la saison ne fait que commencer.
L’essentiel
- Tuilagi forfait pour 4 à 5 semaines : Le deuxième ligne catalan souffre d’une fracture de fatigue au péroné droit. Repos, soins, et cardio pour relancer la machine sans passer par la case opération.
- McIntyre touché au genou, saison quasi terminée : L’ouvreur australien s’est rompu un ligament croisé. Une opération est prévue et son absence devrait durer entre six et huit mois.
- Deux cadres qui reviennent de loin : Tuilagi sort de sept mois d’arrêt en 2024, McIntyre d’un précédent souci au même genou. Rechute pour l’un, coup d’arrêt net pour l’autre.
- Un calendrier qui n’attend pas : Toulouse, Lyon, Bordeaux-Bègles… L’USAP enchaîne les gros morceaux avec une charnière décimée.
Tuilagi, une alerte sans opération
Le nom de Posolo Tuilagi figurait sur la feuille de match contre Bayonne… jusqu’à la dernière minute. Finalement forfait, le deuxième ligne international français a passé des examens : fracture de fatigue au niveau du péroné droit. La blessure est moins grave qu’une fracture complète, mais elle impose du repos strict. Pas d’opération, mais du soin, un peu de cardio, et surtout quatre à cinq semaines loin des terrains.
À 21 ans, Tuilagi connaît déjà bien l’infirmerie. Il y a moins d’un an, il avait manqué sept mois de compétition après une double fracture tibia-péroné, cette fois à la jambe gauche. Là, la fissure est de l’autre côté, et moins inquiétante, mais elle retarde une reprise très attendue. Retour espéré le 4 octobre face au Stade français, ou au pire mi-octobre à Aimé-Giral contre l’UBB.
McIntyre, la galère continue
Jake McIntyre, lui, n’a pas eu cette “chance”. Touché au genou droit à la 25e minute contre Bayonne en tentant de plaquer Tom Spring, le diagnostic est sans appel : rupture du ligament croisé antérieur. Résultat : opération obligatoire, et saison très probablement terminée. Ou en tout cas gelée jusqu’en mars-avril, dans le meilleur des cas.
C’est la deuxième fois en moins d’un an que le genou droit de l’ouvreur australien lâche. En janvier 2025, déjà, McIntyre avait dû quitter les terrains pour plusieurs mois. Il revenait tout juste. Coup de massue pour le joueur, mais aussi pour le staff, qui perd sa première option au poste d’ouvreur dès la première journée.
Une charnière décimée, et aucune marge
En plus de McIntyre, l’USAP compte toujours un autre ouvreur à l’arrêt : Antoine Aucagne, gêné au dos. Aucune date de retour n’a été fixée pour lui. Résultat, les Catalans vont devoir bricoler pour aligner une charnière compétitive dès samedi prochain à Toulouse, triple champion en titre.
À une semaine d’un déplacement aussi périlleux, le timing est terrible. L’USAP se retrouve sans ouvreur expérimenté, alors que l’équipe doit aussi remettre Tuilagi sur pied et tenter de se relancer après une défaite à domicile.
Une reprise plombée dès la première journée
Face à Bayonne, l’USAP n’a pas seulement perdu 19-26 à Aimé-Giral. Elle a aussi vu deux de ses titulaires majeurs basculer en soins longue durée. Et l’an dernier, les blessures longues avaient déjà plombé la dynamique du groupe. À peine la saison lancée, les voyants sont à nouveau dans le rouge.
Le staff va devoir s’adapter en urgence. Et espérer que le retour de Tuilagi finira par coïncider avec un regain de forme collective.
Source principale : L’indépendant
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO