Clermont : Urios bouscule tout avec huit recrues et un vestiaire prêt à repartir à zéro

Publié le 21/06/2025
Tistou

Clermont ne compte pas rester à la traîne cet été. Huit nouveaux joueurs débarquent, un staff rafraîchi et un Christophe Urios plus déterminé que jamais : l’ASM prépare un vrai coup de balai pour repartir sur des bases toutes neuves après une saison frustrante… mais prometteuse.

Mercato XXL : l’ASM s’offre six guerriers de Pro D2 et change de braquet

La rumeur d’un grand ménage traînait depuis un moment dans les travées du Michelin, c’est désormais acté. Clermont mise sur la fraîcheur, l’envie et le potentiel, en piochant fort en Pro D2. Six recrues issues de l’étage inférieur, plus deux visages venus du Top 14 et de l’hémisphère sud, s’ajoutent à l’effectif pour remettre du jus dans une équipe qui s’était essoufflée en cours de route.

Les nouveaux venus :

  • Giorgi Dzmanashvili (pilier, Biarritz, 23 ans)
  • Tevita Ratuva (deuxième ligne, Brive, 29 ans)
  • Pio Muarua (troisième ligne, Grenoble, 28 ans)
  • Selevasio Tolofua (troisième ligne, Toulon, 27 ans)
  • Lucas Zamora (demi de mêlée, Soyaux-Angoulême, 20 ans)
  • Harry Plummer (ouvreur, Auckland Blues, 26 ans)
  • Tom Raffy (ouvreur, Brive, 20 ans)
  • Alivereti Loaloa (centre, Nevers, 24 ans)

Un recrutement qui ne fait pas rêver sur le papier ? Peut-être, mais Urios veut des joueurs « affamés », capables de ramener de l’énergie et de l’humilité dans un vestiaire secoué par les départs de certains cadres.

Nouveau staff, nouveaux repères : Urios veut des spécialistes partout

La révolution, elle est aussi dans les coulisses. L’ASM revoit son staff à tous les étages. Alexandre Castola (mêlée), François Gelez (jeu au pied), Antoine Couhert (préparateur mental) et Ange Costella (prépa physique) arrivent ou changent de rôle. Le club mise sur l’expérience, l’expertise mais aussi une vraie envie de bosser sur le mental et la technique, pas seulement sur le physique.

Dans la cellule recrutement, Aurélien Rougerie prend la main, et le secteur médical est aussi retouché avec l’arrivée de Thomas Laude et Maximilien Lafont pour la formation. Le message d’Urios est clair : « Il faut harmoniser, avoir du liant, arrêter de jouer à l’ascenseur émotionnel. »

Une saison frustrante, mais un vrai frisson sur la fin

Clermont sort d’une année en mode montagnes russes : une grosse série de défaites en hiver, une qualif’ en phase finale, mais la sensation d’être passé à côté du truc. Le barrage perdu à Bayonne a laissé tout le monde sur sa faim, mais la cinquième place du Top 14, le retour en huitièmes de Champions Cup et surtout une équipe enfin connectée avec son public font dire à Urios que le groupe a franchi un cap.

Le boss ne masque pas les chantiers : défense dans les rucks et discipline sont loin du compte. La perte de mecs comme Fischer, Lee et Yato ouvre des places, mais surtout des responsabilités à saisir pour les nouveaux.

Objectif : tourner la page et avoir une équipe qui ne lâche jamais

Ce que veut Urios, c’est simple : un collectif qui ne fait pas de différence entre les beaux jours et les coups de moins bien. L’ASM a fini meilleure attaque du Top 14 derrière Toulouse et l’UBB, mais a aussi montré que dépendre d’une seule arme peut coûter cher.

Le manager insiste sur la régularité, la solidarité et le respect du maillot, peu importe le contexte. La reprise est prévue le 21 juillet, stage dans la foulée, et deux amicaux face à Brive et Toulon pour se chauffer avant la reprise du championnat début septembre.

Clermont veut retrouver son ADN : fièvre, sueur, et surtout, ambition débridée

Avec huit nouvelles têtes, des cadres qui partent et un staff gonflé à bloc, l’ASM relance la machine pour retrouver le plaisir et faire vibrer le Michelin. Le discours est direct : moins de calculs, plus d’énergie, et l’envie de redevenir l’équipe qui fait peur, chez elle comme à l’extérieur.

Source : Info Clermont Métropole

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO