Le mandat de Stuart Lancaster au Racing ne restera pas dans les mémoires. Débarqué en 2023 dans les Hauts-de-Seine, l’ancien sélectionneur du XV de la Rose a qualifié in-extremis les Franciliens lors de la première saison, avant de chuter lourdement à Bordeaux en barrages. Cette saison, ce fut cataclysmique. La mayonnaise n’a jamais pris et les Racingmen ont été contraints de batailler pour leur maintien dans l’élite.
Finalement évincé aux prémices du mois de février et remplacé par Patrice Collazo, Lancaster est donc libre depuis le début d’année 2025.
Une aventure en Australie avortée
Dans l’émission Leaders, l’Anglais est revenu sur ce rendez-vous manqué en France et sur son avis de couper avec le monde du rugby durant quelques semaines : « On perd un peu confiance. Je me suis senti épuisé après le Racing, j’étais un peu déçu par ce qui s’était passé. Pourquoi continuerais-je à mettre ma famille dans cette situation, en me lançant dans ce monde fou du sport en tant qu’entraîneur ? ».
S’il assure qu’il pourrait revenir en France mais pas en tant que numéro 1 mais plutôt comme adjoint d’un entraîneur français, l’ancien homme fort du Leinster aurait pu atterrir en Australie. En effet, Rugby Australia a longtemps cherché un remplaçant à Joe Schmidt, l’actuel sélectionneur des Wallabies. Finalement, le Néo-zélandais a prolongé jusqu’en 2026 et Les Kiss, actuel entraîneur des Reds le remplacera à l’aube de la tournée d’été de cette même année.
Dans la short-list de la fédération australienne, Lancaster n’a finalement pas été retenu, à son grand désarroi : « Les contacts ont eu lieu au début du mois de février et lorsque j’ai finalement compris que je n’irais pas en Australie, c’était la semaine dernière, soit près de trois mois après. Vous présentez votre vision au jury, vous passez un deuxième entretien, vous rencontrez des personnes clés, vous attendez les réactions. En tant que fédération, vous avez le devoir d’être honnête, transparent et cohérent dans votre communication ».
Stuart Lancaster reproche l’attitude de Rugby Australia, qui ne lui a appris sa non sélection que quelques jours avant que le nom du nouveau sélectionneur ne soit dévoilé : « Il se peut que vous interrogiez d’autres entraîneurs, que vous empruntiez une autre voie. Cela ne me dérange pas. Mais dites-le-moi, ne me cachez rien. Nous étions entre adultes. J’avais juste besoin de savoir ce qui était en train de se passer et ne pas avoir à subir ça. Finalement, j’ai reçu un coup de fil pour me dire que Joe allait rester jusqu’en 2026 et qu’il n’y avait plus de travail ». Un coup dur pour l’entraîneur qui se voyait déjà vivre à Sydney.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !