C’est une évidence, Toulon est de retour. Le RCT s’est imposé ce samedi soir contre Clermont (31-24), confortant sa troisième place au classement. Les Varois restent collés aux basques du duo de tête infernal composé de Toulouse et l’UBB et s’affirment, comme de réels prétendants au Brennus cette saison.
Ce samedi, Mayol a une nouvelle fois rugit devant les exploits de Marius Domon. En l’absence de Jaminet, suspendu, le jeune arrière a livré un début de saison époustouflant, saisissant pleinement sa chance et s’affirmant comme un indéboulonnable de la formation cornaquée par Pierre Mignoni. Les statistiques parlent pour lui. Avec ses 22 matchs toutes compétitions confondues, dont 19 comme titulaire sous le maillot rouge et noir, le joueur de 22 ans réalise un exercice plus que satisfaisant.
Deux arrières de haut niveau
Oui mais voilà. Depuis le retour de Jaminet, Domon, toujours apprécié par le staff toulonnais, a cependant vu son temps de jeu diminuer. Il faut dire aussi que l’ancien joueur de l’USAP a réalisé des performances ultra-convaincantes depuis sa reprise en début d’année. Cela faisait des lustres que l’on n’avait pas vu l’international français autant en jambes, impeccable face aux perches mais surtout inspiré et tranchant ballon en main. Et c’est Toulon qui s’en frotte les mains.
Mais n’allez pas croire que cela a découragé notre protagoniste. Hier, Pierre Mignoni décidait de le replacer titulaire dans le fond du terrain et de laisser Jaminet sur le banc. L’émulation de la concurrence. Et Domon a encore une fois sorti une partition grandiose.
Contre des Clermontois impuissants, il a inscrit un superbe essai d’environ 40 mètres. Très inspiré, à l’origine de l’essai de Sinzelle sur une réception dans les airs, il a dû donner de sacrés maux de tête aux coachs varois au moment de cocher un nom à l’arrière. Cerise sur le gâteau, il bute. Quand on vous dit qu’il sait tout faire.
Une chose est certaine, avec deux arrières d’un tel niveau, le RCT, à l’approche des phases finales, a de quoi voir venir.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !