Toulouse fait tourner, une aubaine pour Paris ?

Publié le 20/04/2025
Louis

Pendant de longues années, le Stade Toulousain s’est plaint d’affronter le Stade Français lors des doublons. Pendant des années, les supporters haut-garonnais se sont moqués lorsque leurs compères parisiens, qui, n’y étant pourtant pour rien, célébraient les victoires face une équipe remaniée de Toulouse. Pourtant, ce dimanche soir, et alors que rien ne l’y oblige, le Stade Toulousain se présente avec une formation revisitée dans la capitale. Une aubaine, pour les pensionnaires de Jean Bouin ?

Pas vraiment un cadeau

C’est indéniable. Le Stade Français et son staff, à l’aube de dernières rencontres primordiales dans la course au maintien, ont dû pousser un ouf de soulagement, lorsqu’ils se sont aperçus que la pléiade d’internationaux dont font parties les Ramos, Ntamack et consort, ne feraient pas le déplacement à Jean Bouin.

Pourtant, ce serait une grossière erreur de sous-estimer la jeune garde rouge et noire. Déjà, parce que même à 20 ans, les espoirs toulousains ont déjà fait batailler bon nombre d’équipes. Récemment, avec un groupe bien moins fourni, le Stade Toulousain, composé d’une majorité de joueurs encore espoirs, était passé tout près de ramener un nul de La Rochelle sans une ultime pénalité d’Hastoy.

Ce dimanche, et même si Ugo Mola a fait tourner, les Mauvaka, Delibes, Brennan, Chocobares, Costes ou Mallia, seront tous présents à Paris. Les Théo Ntamack, Clément Vergé ou Mathis Castro-Ferreira, n’ont plus à prouver l’étendu de leur talent. Certes, Toulouse ne se déplace pas avec la majorité de ses internationaux. Mais Toulouse, a déjà prouvé, par le passé, qu’il était capable de s’imposer n’importe où, en s’appuyant sur son centre de formation.

Si l’on étudie bien le XV de départ, on se rend compte que cette équipe peut gagner contre tout le monde, notamment face à des soldats roses en souffrance. Seul le banc peut être un point d’interrogation.

Paris n’a pas le choix

Autant dire que les Parisiens ne devront pas prendre ce match par-dessus la jambe. Et c’est évident que Paul Gabrillagues et sa bande, aborderont ce rendez-vous avec la plus grande des motivations. Car déjà, c’est un Classico. L’une des affiches historiques du rugby français. Ensuite ? Eh bien tout simplement parce que c’est le maintien qui se joue. Une défaite et Paris, pourrait voir l’horizon s’assombrir, notamment après le succès de l’USAP contre le Racing. Un Classico peut-être déjà décisif.

Alors un conseil. Installez-vous confortablement dans votre canapé. Quelque chose nous dit que ce choc risque de valoir son pesant d’or.

Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !