Où en est Eben Etzebeth ? La vérité sur sa commotion qui inquiète l’Afrique du Sud

Written on 05/03/2025

Eben Etzebeth est-il en train de jouer les dernières cartes de sa carrière ? Victime d’une troisième commotion cérébrale majeure, le deuxième ligne des Springboks n’a toujours pas rejoué depuis décembre. Tandis que Rassie Erasmus tente de calmer les inquiétudes, la question d’un arrêt forcé commence à se poser.

Trois mois sans jouer : Etzebeth en danger ?

Le 7 décembre, lors d’un match contre Exeter Chiefs, Etzebeth a subi un choc à la tête. Normalement, une commotion impose trois semaines de repos. Mais cela fait plus de trois mois qu’il n’a pas remis les pieds sur un terrain.

Les nouvelles ne sont pas rassurantes : selon son club des Sharks, il a connu plusieurs rechutes avec des vertiges persistants. Son retour dépend des spécialistes qui le suivent, mais le doute s’installe. Erasmus, lui, veut rester positif : “Il n’a plus de symptômes, il a suivi toutes les étapes du protocole… et, d’après ce que j’ai entendu, il devrait bientôt être disponible”, a-t-il déclaré à The South African.

Une troisième commotion, la commotion de trop ?

Ce n’est pas la première fois qu’Etzebeth encaisse un choc dangereux. Il avait déjà été victime d’une commotion en 2016 contre l’Angleterre et d’une autre en 2019 en Super Rugby. Or, une étude de l’Université d’Oxford, menée sur 15 000 athlètes, montre que trois commotions ou plus augmentent sérieusement les risques de séquelles lourdes : pertes de mémoire, troubles cognitifs, voire démence précoce.

Pour l’instant, personne ne parle officiellement de retraite forcée, mais les médecins pourraient bientôt avoir un décision cruciale à prendre. D’autant que World Rugby pourrait dans le futur imposer une limite au nombre de commotions subies avant d’arrêter un joueur.

Une bombe à retardement pour le rugby

Les commotions cérébrales sont en train de devenir un véritable problème de société pour le rugby. Si Etzebeth revient, ce sera sous étroite surveillance. Mais si son état se détériore, il pourrait être l’un des premiers grands noms contraints d’arrêter pour préserver sa santé.

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J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO