Le deuxième ligne sud-africain Eben Etzebeth est éloigné des terrains pour une durée indéterminée après une nouvelle commotion cérébrale subie en décembre dernier. Le joueur des Sharks de Durban est pris en charge par des spécialistes, et son retour dépendra de leur feu vert. Mais à 32 ans, ces blessures à répétition posent la question de la suite de sa carrière.
Un choc qui remet tout en question
Le 7 décembre dernier, lors d’un match de Champions Cup contre Exeter, Eben Etzebeth a subi un nouveau traumatisme crânien. Depuis, il n’a plus rejoué et suit un protocole médical strict. Son club, les Sharks de Durban, a insisté sur la priorité donnée à sa santé.
“Le club prend cette blessure très au sérieux et le bien-être des joueurs reste notre priorité. Eben est géré par des spécialistes en commotions cérébrales et sera autorisé à revenir une fois qu’ils seront pleinement convaincus que sa blessure est parfaitement guérie”, a précisé la franchise sud-africaine dans un communiqué.
🗞 🏉 EBEN ETZEBETH INJURY 🏉 🗞
— Global Sports News 🇨🇭 (@GlobalSportsSA2) February 6, 2025
The Sharks have issued an injury update regarding Eben Etzebeth 🦈#GlobalSportsNews
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Son indisponibilité prolongée commence à soulever des inquiétudes, tant pour son club que pour l’équipe nationale sud-africaine.
Des antécédents qui pèsent lourd
Ce n’est pas la première fois qu’Eben Etzebeth est confronté à une commotion cérébrale. En 2021, alors qu’il évoluait sous le maillot du RC Toulon, il avait subi trois chocs à la tête en une seule saison. Des incidents similaires avaient déjà marqué son parcours en 2019 en Super Rugby et en 2016 avec les Springboks.
Ce passif médical soulève une préoccupation majeure : à force d’accumuler les commotions, le risque pour sa santé à long terme devient de plus en plus sérieux. Les experts en neurologie tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur les séquelles que peuvent laisser ces traumatismes répétés, augmentant les risques de maladies neurodégénératives.
Un avenir suspendu à une décision médicale
Si Eben Etzebeth reste l’un des meilleurs deuxième ligne du monde, son avenir dépend désormais des spécialistes. À 32 ans, la question d’une retraite anticipée se pose, même si ni le joueur ni son entourage ne se sont encore exprimés sur cette possibilité.
Dans le rugby moderne, plusieurs joueurs ont dû prendre leur retraite prématurément en raison de chocs répétés à la tête. On pense notamment à Pat Lambie ou Shontayne Hape, qui ont dû arrêter pour préserver leur santé.
La décision finale ne dépendra pas uniquement d’Etzebeth, mais aussi des spécialistes qui l’accompagnent. Le rugby sud-africain et mondial retient son souffle : reverra-t-on encore le colosse des Springboks sur un terrain ?
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO