Thomas Ramos nostalgique de la H-Cup adresse un tacle à l’EPCR

Written on 05/12/2025

Le Stade Toulousain fera son entrée en Champions Cup ce dimanche face aux Sharks de Durban à Ernest-Wallon (16h15). Les Haut Garonnais savent à quoi s’attendre face à des Sud-Africains toujours difficiles à manœuvrer.

En conférence de presse et dans des propos relayés par Rugbyrama, Thomas Ramos dit prendre la rencontre très au sérieux et détaille les points forts de son adversaire : “Ils ont quand même certains axes sur lesquels ils s’appuient : la mêlée, les ballons portés… Ils arrivent aussi à mettre des équipes sous pression grâce à des jeux au pied ou des 50-22, c’est comme ça qu’ils viennent dans le camp adverse. Ils se nourrissent de l’indiscipline adverse, notamment sur les mêlées, pour aller dans les 22 adverses. Et à partir de là, c’est du jeu à une passe, frontal, avec des joueurs très athlétiques. Sur ce côté-là, on ne peut pas être surpris.”

La H-Cup manque à Ramos

Mais l’arrière tricolore est surtout revenu sur le déroulé de la Champions Cup. Depuis 2020, le format a changé et est difficilement compréhensible. En 2022, les provinces sud-africaines ont ensuite rejoint la compétition, rajoutant un peu plus de confusion et une perte d’identité notable. Difficile d’y voir clair alors que cette Champions Cup était initialement une Coupe d’Europe rassemblant les meilleures formations du Vieux Continent.

Thomas Ramos n’a pas manqué de glisser un petit tacle à l’EPCR affirmant qu’il préférait l’ancien format, lorsque la compétition s’appelait encore H-Cup et était composée de cinq poules de quatre équipes qui s’affrontaient en matchs aller-retour : “C’est une compétition assez particulière. On le répète, année après année, on peut finir second, comme la saison dernière, avec 19 points, sans perdre de match alors que d’autres premiers de poules n’avaient que 12, 13 points. C’est assez particulier. Je ne sais pas si c’est le bon système, mais en tout cas c’est l’actuel […] La “vraie H-Cup” comme je l’ai connue enfant me faisait plus rêver. Te dire que cette Champions Cup ne me fait pas rêver, cela serait mentir parce que, forcément, on joue aussi pour gagner ce genre de compétition-là. Mais on voit qu’année après année, il y a des équipes qui la jouent, d’autres qui ne la jouent pas, d’autres qui se permettent de faire tourner, de ne pas faire tourner, de mettre des mecs en vacances ou pas. Au final, tu te retrouves avec je ne sais même pas combien d’équipes, 24 c’est ça ? Si vraiment tu t’amuses à compter combien de clubs jouent réellement cette compétition, avec tes deux mains tu en as largement assez.”

Des paroles engagées et véridiques, tant cette “Coupe d’Europe” a perdu de l’attrait au fil des ans même si elle reste bien évidemment prestigieuse et légitimement convoitée.

Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !