Ce n’est plus un secret pour personne, les commotions cérébrales sont désormais traitées avec énormément de sérieux dans le monde du rugby. Récemment, on a pu noter l’apparition de protège-dents connectés afin de déceler les chocs violents à la tête.
Le principe est simple. Si le protège-dent émet un signal au médecin indépendant du match à la suite d’un violent contact, alors le joueur doit sortir pour répondre à un protocole commotion qui décidera ou non de son retour sur le terrain.
L’imbroglio Albornoz
Problème ? Ce système a des failles. Il suffit de remonter à ce dimanche pour en avoir un exemple. Lors de la défaite de l’Argentine en Angleterre (27-23), Tomas Albornoz, l’ouvreur des Pumas, a dû répondre à deux protocoles commotions. Sauf qu’en réalité, le joueur n’a reçu aucun choc à la tête.
Le futur toulonnais a simplement applaudi avec son protège-dent dans les mains pour encourager ses partenaires. Les vibrations ont donc émis un bip qui a contraint le joueur de sortir. En conférence de presse, Felipe Contepomi, le sélection de la sélection sud-américaine s’est forcément plaint de cette nouvelle technologie expérimentale : “Alors, où va la technologie ? Comment s’en sert-on ? Je pense que l’utilisation abusive n’est pas géniale.” Un sacré imbroglio.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !