Cette action n’a pas fini de faire parler. Lors de la victoire anglaise contre l’Argentine ce dimanche (27-23), Tom Curry a blessé Juan Cruz Mallia, sur un plaquage à retardement. L’arrière du Stade Toulousain souffre d’une lésion post-traumatique du ligament croisé antérieur du genou droit et la gravité de sa blessure ainsi que la durée d’indisponibilité devraient être connues sous peu.
Pourtant, Tom Curry n’est pas paru meurtri par cette action, bien au contraire. Le flanker du XV de la Rose a même eu une altercation avec Felipe Contepomi, le sélectionneur argentin en fin de match. Ce dernier a raconté l’épisode en conférence de presse, dans des propos relayés par The Guardian : “J’ai 48 ans, il arrive et me bouscule. J’étais là, debout. Il venait saluer l’un de nos entraîneurs, mais nous avons refusé parce que nous étions en colère. Je lui ai dit : “Mec, tu lui as cassé le genou !”. Et il m’a répondu “Va te faire foutre”, m’a poussé, comme ça. C’est peut-être sa façon d’être, je ne le connais pas. Après avoir cassé le genou de quelqu’un, je pense qu’il faut au moins faire preuve d’humilité, de respect et dire : “Désolé, j’ai fait une erreur”, mais il a fait le contraire. C’est peut-être sa façon d’être un tyran. C’était un plaquage tardif, très tardif, ou imprudent.”
Borthwick défend son joueur
Steve Borthwick a dans la foulée pris la défense de son joueur : “Tous ceux qui ont côtoyé Tom Curry savent que son caractère est irréprochable. C’est un joueur fantastique, un gars respectueux. Son caractère est incontestable.”
Tom Curry, 27 ans, retrouvera avec son club de Sale le Stade Toulousain en Champions Cup le 17 janvier prochain. Pas sûr que Juan Cruz Mallia soit de la partie. Avant de mettre de l’huile sur le feu, il faut aussi nuancer cette altercation, Curry, s’en étant sûrement pris à Contepomi suite à l’attitude véhémente de ce dernier et non pas par fierté d’avoir blessé Mallia. Mais un peu plus de retenu du côté de l’Anglais n’aurait sûrement pas été de trop.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !