L’Angleterre remporte la bataille des airs et vient à bout de l’Australie

Written on 01/11/2025

Que dire des vingt premières minutes de ce choc entre l’Angleterre et l’Australie à Twickenham ? De l’intensité, des longues séquences parfois interminables et deux équipes qui ne concluent pas leurs phases de domination près des lignes.

Une fois ce premier quart du match passé, le XV de la Rose se résout à prendre les points et ouvrir le score par l’immortel Georges Ford (3-0). Sur le renvoi, Tom Roebuck récupère magistralement un box kick de Mitchell au nez et à la barbe de Joseph Sua’ali’i. L’ailier britannique sert Underhill qui trouve Ben Earl. Le numéro huit termine sa course cinquante mètres plus loin (10-0, 21e).

L’Australie refuse de prendre les points, ne concrétise pas et s’expose. Earl est à une main d’Harry Potter d’inscrire un doublé. Ce même Potter sauveur des Wallabies. Les protégés de Joe Schmidt subissent les assauts des hommes de Sa Majesté. Mais sur un surnombre gagnant, l’ailier australien flaire le bon coup, intercepte, et remet son équipe sur les bons rails d’une course de 100 mètres. Aux citrons, malgré une domination anglaise, rien n’est fait (10-7).

Roebuck, bis repetita

À l’instar de la première mi-temps, aucun point ne sera marqué durant les vingt premières minutes de ce second acte. Et comme quelques minutes auparavant, c’est sur un duel aérien que l’Angleterre trouve la faille. Une nouvelle déviation sur ballon haut de l’inévitable Roebuck que le phénomène Henry Pollock bonifie (15-7, 59e).

À dix minutes du terme, Alex Mitchell profite d’un bon porté de ses avants pour sceller le sort du match. Cowan-Dickie quelques instants plus tard s’écroule une nouvelle fois en Terre promise après un modèle de maul (25-7, 75e).

L’Angleterre entame parfaitement sa tournée automnale. Les hommes de Steve Borthwick ont remporté la bataille des airs, usés du jeu au pied de pression pour venir à bout de Wallabies joueurs mais un poil en dessous. Le XV de la Rose défiera les Fidji samedi prochain alors que l’Australie se rendra en Italie.

Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !