Il est l’un des visages du XV de la Rose champion du monde 2003. Pour les puristes, Lewis Moody reste ce troisième ligne plaqueur, jamais avare d’efforts qui n’a cessé de donner des cauchemars aux supporters français. Légende de Leicester avec qui il fut quintuple champion d’Angleterre et double champion d’Europe, passé par Bath, son palmarès force le respect.
Malheureusement, dans une lettre publiée sur son compte X, le natif d’Ascot a annoncé une terrible nouvelle. A 47 ans, il souffre de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative grave, qui a déjà emporté plusieurs rugbymen ces dernières années (Joost van der Westhuizen ou Doddie Weir entre autre).
Vers la création d’une nouvelle fondation ?
Il s’explique : “J’ai récemment été diagnostiqué avec la SLA, également connue sous le nom de maladie du motoneurone (MND). Ceci a été incroyablement difficile à accepter et un énorme choc pour moi et ma famille […] Je me sens en forme et bien dans mon corps, et je reste concentré sur le positif, sur le fait de vivre pleinement et d’affronter les changements à venir au fur et à mesure. Je bénéficie d’un grand soutien de ma famille, de mes amis et des professionnels de santé, et je suis profondément reconnaissant envers ceux qui, à leur époque, ont contribué à faire progresser la recherche afin d’aider d’autres personnes, comme moi, vivant avec cette maladie“.
Le joueur qui compte 71 sélections avec l’Angleterre et 3 avec les Lions Britanniques et Irlandais, a déjà créé une fondation luttant contre les tumeurs cérébrales en 2014. Il pourrait désormais être l’auteur d’une nouvelle initiative, concernant la maladie de Charcot : “Mon intention est de continuer dans cette voie, mais aussi de créer une opportunité pour soutenir une association caritative plus proche de ma situation actuelle. Je vous serais extrêmement reconnaissant de m’aider dans cette démarche et j’ai hâte de partager plus, une fois que j’aurai clarifié ce que cela signifie concrètement“.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !