Pour le deuxième test face à l’Argentine ce samedi, Scott Robertson a tranché : pas de place pour les hésitations. Le sélectionneur des All Blacks aligne une équipe plus dense physiquement, avec une surprise de taille : la première titularisation de Simon Parker, pendant que Wallace Sititi se contentera du banc.
L’essentiel
- Simon Parker propulsé titulaire : Troisième ligne néo-zélandais de 25 ans, Simon Parker est lancé dans le grand bain pour son tout premier test, dans un match à fort enjeu à Buenos Aires. Il remplace Du’Plessis Kirifi dans le XV de départ.
- Wallace Sititi revient… mais comme remplaçant : Attendu après une longue absence, Sititi devra se contenter d’un rôle d’impact player en sortie de banc. Même sort pour Tamaiti Williams, également de retour après blessure.
- Des absents notables dans les rangs néo-zélandais : Patrick Tuipulotu et Anton Lienert‑Brown, victimes de commotions à Córdoba, sont indisponibles pour ce deuxième match. Leur absence pousse à revoir l’équilibre du pack.
- Un test décisif pour les deux équipes : Les All Blacks veulent confirmer après leur victoire 41-24 à Córdoba, pendant que les Pumas jouent gros à domicile, avec un œil sur leur place dans le top 6 mondial.
Robertson muscle son jeu
Pas de fioritures dans la stratégie néo-zélandaise cette semaine. Scott Robertson assume un plan de jeu plus frontal : il sort Du’Plessis Kirifi, plutôt profil mobile, pour installer Simon Parker, un colosse d’1,97 m et 120 kg, directement dans le XV de départ. Ce choix permet aussi à Ardie Savea de retrouver son poste naturel en numéro 7.
L’idée est claire : dominer le combat, tout en assurant des munitions fraîches en deuxième période avec des entrants comme Sititi ou Williams.
Sititi de retour, mais en douceur
On s’attendait à un come-back en grande pompe pour Wallace Sititi, très attendu par les supporters après des semaines d’absence. Finalement, il devra patienter sur le banc, avec une mission : amener de l’explosivité en fin de match.
Même logique pour Tamaiti Williams, pilier solide, qui n’a pas encore retrouvé une condition optimale pour démarrer mais reste une cartouche précieuse.
Des blessures qui changent la donne
L’absence de Patrick Tuipulotu (seconde ligne) et d’Anton Lienert‑Brown (centre) chamboule pas mal de choses côté néo-zélandais. Ces deux cadres, sortis sur commotion à Córdoba, ne sont pas remis. Conséquence : on mise sur la polyvalence et sur des solutions plus jeunes comme Josh Lord pour la mêlée, et une réorganisation possible en cas de pépin derrière.
Buenos Aires, terrain miné pour les Pumas
Côté argentin, l’enjeu est double : prendre une revanche après la lourde défaite à Córdoba (41-24), et surtout ne pas perdre trop de points au classement mondial. En cas de nouveau revers, les Pumas pourraient glisser hors du top 6, une zone sensible à deux ans de la Coupe du monde 2027.
Julian Montoya et ses coéquipiers n’ont jamais battu les All Blacks à domicile, mais savent que ce deuxième test est peut-être l’un des plus ouverts des dernières années.
Gagner, mais aussi construire
Au-delà du résultat immédiat, Robertson veut préparer la suite : une double confrontation très attendue face aux Springboks début septembre. Ce match en Argentine, s’il est bien géré, servira de rampe de lancement pour roder l’effectif et valider certaines options physiques et tactiques.
Pas de révolution, mais des ajustements forts : ce deuxième test sera un révélateur, autant qu’un test d’endurance.
Simon Parker pour sa première, Sititi en soutien, et un pack sous pression : les All Blacks savent qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur à Buenos Aires. Le plan est simple : muscler le jeu, imposer le rythme et garder le contrôle face à des Pumas toujours imprévisibles à domicile.
Source principale : Planet Rugby
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO