Soirée qui tourne mal pour le Biarritz Olympique. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une sortie entre joueurs a dégénéré quand Masivesi Dakuwaqa s’en est violemment pris à son coéquipier Pierre Pagès. Selon Sud Ouest, le troisième ligne fidjien, fortement alcoolisé, a mordu le demi de mêlée au visage, lui infligeant une blessure nécessitant une vingtaine de points de suture. Arrêté et placé en garde à vue, il sera jugé le 30 mai en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Une nuit qui dégénère à Anglet
Tout a basculé aux alentours de 2h du matin, lors d’une soirée entre joueurs dans un bar de nuit d’Anglet. Dakuwaqa, très agité, aurait perdu ses nerfs, s’attaquant à Pierre Pagès, qui tentait de calmer la situation. L’altercation a pris une tournure brutale : Pagès a été mordu profondément à la joue, au point que la marque des dents était visible. En plus de cette blessure impressionnante, il souffre aussi d’une arcade sourcilière ouverte et de côtes fêlées.
Dakuwaqa ne se serait pas arrêté là. Il est également accusé d’avoir dégradé la vitre d’un véhicule avant d’être interpellé au petit matin.
Garde à vue et sanctions immédiates
Arrêté par la police, le Fidjien a passé 38 heures en garde à vue, dont plusieurs en cellule de dégrisement. Lors de son audition, il a reconnu avoir beaucoup bu, mais a assuré ne se souvenir de rien. Selon son avocat, il a été choqué en découvrant ses propres actes et a immédiatement présenté ses excuses à Pierre Pagès et au club.
Face à la gravité des faits, le Biarritz Olympique n’a pas tardé à réagir : mise à pied immédiate, interdiction de revenir dans le groupe et avenir compromis. Le club pourrait même se constituer partie civile.
Un avenir en suspens
Dakuwaqa est convoqué le 30 mai pour répondre de violences ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours et de dégradations. Pierre Pagès, lui, envisage de porter plainte pour obtenir réparation.
Déjà en difficulté en Pro D2, le BO se serait bien passé de cette affaire, qui pourrait laisser des traces sur le groupe… et précipiter le départ du Fidjien.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO