Condamnés à de lourdes peines pour un viol en réunion survenu en 2017, trois anciens joueurs du FC Grenoble Rugby, Denis Coulson, Loïck Jammes et Rory Grice, ont décidé de faire appel. Comme le rapporte L’Équipe, cette décision relance une affaire qui secoue le monde du rugby et la justice française depuis près de sept ans.
Des condamnations sévères pour trois des accusés
Le verdict, rendu le 13 décembre par la cour d’assises de Gironde, a été sans appel pour Denis Coulson et Loïck Jammes, condamnés à 14 ans de réclusion criminelle, et pour Rory Grice, écopant de 12 ans de prison. Chris Farrell et Dylan Hayes, également jugés dans cette affaire, ont reçu des peines plus légères : 4 ans avec 2 ans de sursis pour l’un et 2 ans avec sursis pour l’autre.
Malgré ces condamnations, les avocats des trois principaux accusés ont annoncé qu’ils interjetaient appel, espérant obtenir un second procès. Selon L’Équipe, une audience devrait se tenir en début d’année 2025 devant la cour d’appel de Bordeaux.
Une stratégie tournée vers l’appel et la liberté provisoire
Dans ce contexte, une demande de mise en liberté provisoire a également été déposée pour Coulson, Jammes et Grice. Si elle est acceptée, ils pourraient être libérés d’ici deux mois, en attendant la nouvelle audience. De leur côté, Farrell et Hayes hésitent encore à faire appel, craignant une aggravation de leurs peines.
Les avocats des trois condamnés les plus lourdement sanctionnés restent confiants et espèrent démontrer leur innocence lors de ce nouvel acte judiciaire. Une démarche qui intervient après un premier procès marqué par sept ans de rebondissements et une forte médiatisation.
Un coup dur pour le rugby et ses valeurs
Au-delà des questions judiciaires, cette affaire a eu un impact majeur sur l’image du rugby. Ces joueurs, autrefois prometteurs, ont vu leur carrière brisée, tandis que le sport lui-même est confronté à des interrogations sur la conduite et l’encadrement de ses pratiquants. Le rugby, souvent présenté comme un vecteur de valeurs fortes, subit ici un coup dur.
Avec cette procédure en appel, l’affaire est loin d’être terminée. Le rugby et ses supporters suivent de près cette nouvelle étape, où les décisions des juges en 2025 pourraient redéfinir les contours de cette histoire.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO