L’ancien président du Biarritz Olympique, Jean-Baptiste Aldigé, est indirectement visé par une plainte déposée par le club pour abus de biens sociaux. Cette affaire, révélée par Sud Ouest, suscite de nombreuses interrogations sur sa gestion entre 2018 et 2024.
Des dépenses suspectes sous la loupe
La nouvelle direction du club basque a découvert des anomalies financières lors de la clôture des comptes en novembre 2024. Parmi les dépenses mises en cause figurent l’achat de véhicules et des travaux d’aménagements privés, pour un total estimé à 400 000 euros. Ces irrégularités supposées concernent la période 2022-2024, sous la présidence de Jean-Baptiste Aldigé.
Ces révélations ont conduit les dirigeants actuels à déposer une plainte auprès du tribunal de Bayonne, une décision visant à répondre aux interrogations des actionnaires et partenaires du club.
Aldigé nie en bloc
Face à ces accusations, Jean-Baptiste Aldigé, aujourd’hui président du Stade Niçois, se défend vigoureusement. Il assure que tous les comptes du club ont été validés chaque année par la DNACG et que la vente du BO en avril 2024 a été réalisée après un audit complet, qui n’avait rien relevé d’anormal.
L’ancien dirigeant insiste sur sa transparence et évoque un climat tendu autour de la cession du club, conclue pour l’euro symbolique, en ajoutant qu’il a lui-même abandonné 2 millions d’euros de dettes lors de la transition.
« Je ne sais pas de quoi on parle » (Sud Ouest), a-t-il déclaré, tout en insistant sur la transparence de sa gestion. Il a également pointé les promesses financières non tenues par l’équipe dirigeante actuelle, qui inclut Shaun Hegarty et Arnaud Dubois.
Une ambiance électrique à Aguilera
Le retour de Jean-Baptiste Aldigé au stade Aguilera ce vendredi, avec son nouveau club de Nice, s’annonce mouvementé. L’ancien président croisera la nouvelle direction et un public partagé, dans un contexte marqué par les interrogations financières et les divisions internes.
La direction actuelle espère clarifier la situation lors de l’assemblée générale de janvier, où seront évoquées les finances du club, évaluées entre 9,5 et 10 millions d’euros. La plainte vise aussi à rassurer les partenaires et investisseurs sur la gestion à venir.
Une affaire qui divise le rugby basque
La justice doit désormais décider de la suite de cette affaire. Le procureur de Bayonne pourra soit lancer une enquête approfondie, soit classer le dossier sans suite. Cette situation met en lumière les difficultés de gouvernance dans les clubs de rugby professionnel, souvent soumis à des pressions économiques et sportives.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO