Grosse 13e journée de Pro D2 : Vannes a déroulé, Valence-Romans a encore surpris tout le monde, Aurillac a croqué Brive dans le derby, et derrière ça bouge un peu… mais pas tant que ça. Retour complet sur une soirée bien remplie.
En bref
- Vannes déroule et reste seul devant : Grosse victoire à La Rabine face à Carcassonne (38-5)
- Valence-Romans s’impose à Biarritz : Encore un coup de maître des Damiers, plus rien ne les arrête
- Aurillac fait tomber Brive dans le derby : Duel tendu, mais les Cantaliens ont mieux géré le combat
- Soyaux-Angoulême s’offre une bouffée d’air : Succès précieux à Béziers dans un duel de mal classés
Vannes, sérieux patron à La Rabine
Pas de fioritures pour les Bretons. Vannes a plié l’affaire en première période avec trois essais et une domination totale devant. En face, Carcassonne a subi tout le match. Le score final (38-5) est lourd, mais logique. Les Vannetais n’ont jamais été inquiétés et confirment qu’ils ont une vraie longueur d’avance dans ce championnat. 10 victoires en 13 journées, ça cause.
Valence-Romans, plus vraiment une surprise
Ils commencent à être prévisibles… parce qu’ils gagnent partout. Après Béziers, après Brive, Valence-Romans est allé faire la loi à Biarritz (22-16), avec le même cocktail : grosse conquête, défense solide, et jeu au pied efficace. Les promus sont désormais bien installés dans le top 6. Et vu leur mental, pas sûr qu’ils s’arrêtent là.
Derby bouillant, Aurillac plus juste
Dans une ambiance électrique à Jean-Alric, c’est Aurillac qui a eu le dernier mot face à Brive (26-19). Pas toujours propre, mais intense. Le match a basculé grâce à un essai en contre et une grosse séquence défensive en fin de match. Troisième victoire de suite pour Aurillac, qui remonte fort. Brive, lui, cale, et se cherche encore une vraie identité.
Béziers s’enfonce, Soyaux-Angoulême respire
Le SA XV s’en sort bien dans ce match sous tension à Raoul-Barrière. Une victoire sans essai, mais avec six pénalités d’Andreu pour faire la différence (21-15). Béziers a encore payé son indiscipline et une attaque trop stérile. Résultat : les Charentais remontent un peu, Béziers s’enfonce dans la zone de danger.
Oyonnax solide, Mont-de-Marsan efficace
Oyonnax a plié l’affaire face à Rouen sans trembler (33-10), avec quatre essais au compteur et une maîtrise retrouvée. En parallèle, Mont-de-Marsan a pris le bonus offensif contre Colomiers (29-10) avec trois essais en vingt minutes. Ces deux équipes pointent désormais aux portes du top 4, et montent clairement en puissance.
Nevers s’appuie sur Bouyssou pour dominer Dax
Match plus serré à du Manoir, où Nevers s’en est sorti face à Dax (27-18) grâce à un grand Hugo Bouyssou. Le demi de mêlée a marqué un essai et empilé les points au pied. Côté Dax, trop d’erreurs et pas assez de liant pour espérer mieux. Nevers reste dans le coup pour les places de barrage.
Agen retrouve un peu de calme
Sans briller, Agen a fait le boulot contre Provence Rugby (20-12) à Armandie. Match tendu, peu de rythme, mais les Agenais ont été plus propres. Un essai de pénalité a scellé le sort du match en seconde période. Victoire importante pour ne pas décrocher, et un peu de sérénité retrouvée en Lot-et-Garonne.
Derrière, pas grand-chose ne bouge
Hormis Soyaux-Angoulême, le bas de tableau n’a pas vraiment avancé. Carcassonne, Béziers, Dax, Rouen… tout le monde a perdu. Les positions restent figées, et le mois de décembre s’annonce stressant pour pas mal de clubs. Ça coince, et personne ne trouve encore le bon levier.
Ce qu’il faut retenir
- Vannes en solo : une victoire large, un bonus, et encore une copie propre
- Valence-Romans en mode rouleau compresseur : même les gros tombent
- Aurillac monte, Brive cale : dynamique inverse pour les voisins
- Derrière, c’est flou : les places pour le maintien seront chères jusqu’au bout
Clo, c’est notre gars sûr quand il s’agit de parler rugby. Il a ce don pour te transporter au cœur du match, te faire sentir la boue, entendre les impacts, vivre les essais comme si t’y étais. Avec lui, chaque article est une plongée dans ce qui fait le sel du rugby : passion, intensité, et un brin de folie.