Le Biarritz Olympique commence son exercice 2025-2026 sur fond d’incertitudes. La garantie financière de Pierre-Édouard Stérin tarde à arriver, et la famille Bovis est entrée en scène pour discuter d’un éventuel rachat. Entre promesses de virements et négociations encore fragiles, Aguilera vit au rythme des dossiers financiers.
L’essentiel
- Versement bloqué : La première tranche de 900 000 €, prévue mi-septembre sur les 2,7 millions d’euros promis, n’a pas encore été encaissée.
- Investisseurs intéressés : Les frères Bovis ont rencontré les dirigeants, mais les discussions n’en sont qu’à leurs débuts.
- A2R en alerte : Le gendarme du rugby surveille la situation et prévient qu’un nouveau retard pourrait coûter cher au club.
Une rencontre sous tension entre Bovis et les dirigeants
Le 24 septembre, Pascal et Alexandre Bovis ont débarqué à Biarritz pour une journée marathon. Visite des installations, échanges avec les dirigeants et contacts avec les représentants d’Otium : l’ambiance a été jugée positive, mais les Bovis ont reconnu qu’aucun pas décisif n’avait été franchi. Le rachat éventuel des parts de Stérin reste une équation complexe.
Un premier versement toujours attendu
Engagé à injecter 2,7 millions d’euros, Pierre-Édouard Stérin devait assurer la trésorerie du BO. Problème : le premier versement, fixé au 15 septembre, n’a pas été honoré dans les délais. Le président du directoire, Cyril Arrosteguy, assure que l’argent a bien été envoyé, pointant du doigt des lenteurs bancaires.
Déjà sanctionné de trois points la saison passée pour des irrégularités budgétaires, le BO reste dans le viseur de l’A2R. Son représentant Dominique Debreyer a calmé le jeu tout en posant une limite claire : pas de sanction immédiate, mais attention à ne pas multiplier les retards.
Un club toujours sur le fil
Ce nouvel épisode illustre une réalité qui colle à la peau du BO : des ambitions sportives freinées par une instabilité financière chronique. Entre la promesse d’un milliardaire et l’intérêt affiché de nouveaux investisseurs, le club basque joue gros pour espérer retrouver une base solide et un peu de sérénité.
À Aguilera, les supporters scrutent désormais les virements aussi attentivement que les résultats sur le terrain. Reste à savoir si cette fois, le Biarritz Olympique saura éviter de replonger dans une nouvelle crise, comme le rappelle Sud Ouest.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO

