Le club azuréen n’en finit plus de se renforcer avec les arrivées de Jean-Pascal Barraque, Adrian Motoc et Rayne Barka. Expérience, puissance et polyvalence : Nice veut frapper fort dès cette saison en Nationale.
L’essentiel
- Barraque débarque à Nice avec un CV bien rempli : L’ex-international français, capable de jouer à plusieurs postes derrière, rejoint Nissa Rugby après un passage à Perpignan.
- Motoc signe trois ans pour solidifier la deuxième ligne : L’international roumain de 29 ans, ex-Biarritz, a l’expérience des joutes de Pro D2 et de Top 14.
- Rayne Barka complète le pack niçois : Le talonneur de 26 ans arrive de Soyaux-Angoulême après une saison aboutie.
- Nice vise clairement la remontée : Avec plus de 20 recrues et un recrutement ciblé, le club azuréen affiche des ambitions très claires pour la saison 2025-2026.
Barraque, l’atout polyvalent pour diriger le jeu
À 34 ans, Jean-Pascal Barraque n’a plus grand-chose à prouver. Ce joueur élégant, qui a porté les couleurs de l’équipe de France à sept et évolué dans plusieurs clubs du Top 14, débarque à Nice avec une mission claire : faire le lien entre l’expérience et la jeunesse. Il peut jouer au centre, à l’arrière ou en 10. Un luxe pour n’importe quel coach.
La saison dernière, il n’a joué que trois matchs avec Perpignan, mais son vécu suffit à légitimer son rôle de patron dans le vestiaire niçois. Il pourrait rapidement former une paire de centres explosive avec Waisea Nayacalevu. Un duo aussi classe que tranchant pour le championnat de Nationale.
Motoc, du lourd dans la cage niçoise
C’est le gros coup du pack : Adrian Motoc, 36 sélections avec la Roumanie, s’installe à Nice pour trois saisons. Le solide deuxième ligne (1m98, 115 kg) a tout connu : Top 14 avec le Racing 92 et Agen, Pro D2 avec Biarritz, Challenge Cup… Il totalise près de 100 matchs pro.
Motoc n’arrive pas seul : il retrouve Jean-Baptiste Aldigé, son ancien président au BO, désormais à la tête du projet niçois. Un retour qui sent la confiance mutuelle et la volonté de bâtir sur du solide.
Barka, profil explosif au talonnage
Rayne Barka, c’est un profil atypique. Talonneur puissant (1m80, 106 kg), formé à Metz, passé par Agen et Pau, il a joué 18 matchs de Pro D2 avec Soyaux-Angoulême la saison dernière, dont 10 en tant que titulaire. Il a aussi inscrit deux essais.
Mais ce qui intrigue surtout, c’est sa trajectoire : champion du monde U20 en 2019 avec les Bleuets, il a ensuite rejoint la sélection algérienne (3 capes) et s’est illustré à VII, avec deux finales de Supersevens au compteur. À Nice, il entre dans une rotation dense au talon avec Anga’aelangi, Strippoli, Chauvin et Leafa.
Un recrutement qui en dit long
Avec 23 recrues déjà annoncées, Nissa Rugby ne laisse aucun doute sur ses intentions : remonter. Et vite. Chaque poste est renforcé, chaque recrue semble correspondre à un profil bien défini. Expérience, densité, leadership, et même un brin de panache. Le projet niçois est clair : pas question de rester en Nationale.
Ce n’est pas seulement le talent des recrues qui impressionne, mais la cohérence globale de la campagne. Des internationaux, des habitués de la Pro D2, des jeunes prometteurs, des profils rugueux ou techniques. Sur le papier, l’équipe a tout pour jouer les premiers rôles.
Une mayonnaise à faire prendre
Reste à trouver les automatismes. Intégrer autant de joueurs dans un collectif ne se fait pas en un claquement de doigts. Il faudra du liant, des leaders dans chaque ligne et un staff capable de faire cohabiter des personnalités fortes.
Mais le pari de Jean-Baptiste Aldigé et de son équipe dirigeante est limpide : miser sur un groupe compétitif, ambitieux et déjà calibré Pro D2. La pression est là, mais l’enthousiasme aussi. Et à Nice, on aime les projets qui vont droit au but.
Une saison qui s’annonce bouillante
Entre la densité de l’effectif, le niveau d’exigence affiché et l’ambiance électrique promise au stade Maurice-Vollot, la saison 2025-2026 de Nissa Rugby s’annonce comme l’une des plus surveillées du championnat. Avec des joueurs comme Barraque, Motoc, Nayacalevu ou Owen Williams, Nice n’a pas seulement l’ambition : il a les moyens.
Reste maintenant à transformer le recrutement en résultats. La Nationale ne pardonne pas les passages à vide. Mais si la machine se met en route, ça risque de faire du bruit sur la Côte d’Azur.
Source principale : Rugbyrama
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO