Le SU Agen devait accueillir l’une de ses recrues phares, Paula Walisoliso, ce lundi pour la reprise. Problème : le joueur est injoignable depuis près d’une semaine, après avoir déjà reporté deux fois son retour. Le club pourrait déclarer un abandon de poste.
Ce qu’il faut retenir
- Toujours pas arrivé à Agen malgré un retour fixé au 28 juillet
- Silence total depuis six jours : ni le club ni son agent n’ont de nouvelles
- Un grave souci familial évoqué, mais aucune confirmation récente
- Le SUA pourrait tourner la page et recruter un autre joueur
Un feuilleton qui vire au casse-tête pour le SUA
Tout était calé. Recruté après une saison convaincante à Nevers, Paula Walisoliso devait renforcer les lignes arrière du SU Agen pour la saison à venir. L’international fidjien, passé aussi par Brive et le rugby à 7, avait informé le club qu’il rentrerait tardivement de vacances. Un retour aux Fidji planifié dès sa signature, des billets d’avion en poche, et une arrivée initialement prévue le 7 juillet.
Le club avait joué le jeu. Et même fait preuve de souplesse, acceptant de repousser son retour au 28 juillet après avoir appris qu’il faisait face à un problème personnel grave, lié à l’état de santé de son épouse.
Mais voilà. Le 28 est passé. Et toujours pas la moindre trace de Walisoliso à Armandie.
Reggiardo sans réponse, le club sans plan B
Le manager Mauricio Reggiardo l’a dit franchement ce lundi : « on n’a pas de nouvelles depuis six jours ». Ni coup de fil, ni message, ni réponse de l’agent du joueur. Le staff a donc dû jouer la transparence avec le groupe, en expliquant que la situation pouvait déboucher sur un abandon de poste.
Dans les coulisses, on commence à préparer un remplacement express. Car l’absence du Fidjien, censé être l’un des éléments moteurs de la nouvelle dynamique du club, fragilise l’équilibre de l’effectif. Et avec une reprise bien entamée, Agen n’a pas le luxe d’attendre.
Mauvais remake façon Caucaunibuca ?
Cette histoire rappelle à certains supporters une autre disparition célèbre : celle de Rupeni Caucaunibuca, star aussi fantasque qu’insaisissable, dont les absences à répétition avaient déjà mis le SUA dans l’embarras au début des années 2000. Cette fois, le contexte est différent, plus humain, plus grave. Mais le flou reste total. Et le club ne peut pas se permettre de rester dans le brouillard.
Le staff le répète : l’aspect humain passe en premier. Si Walisoliso traverse une situation difficile, tout le monde comprend qu’il ait besoin de temps. Mais le silence complet autour de sa situation finit par poser problème. Sans nouvelles, impossible de planifier la suite. Impossible aussi de savoir s’il reviendra. Et quand.
Agen ne peut pas perdre de temps
Avec un effectif encore incomplet, des absents comme Emile Dayral ou Javier Eissmann (retenu avec le Chili), et un pilier Beau Farrance opéré, le club n’a pas de marge. Il faut rapidement décider : attendre encore ou passer à autre chose. Le marché est toujours ouvert, mais les bons profils deviennent rares.
Un pari qui tourne court ?
Censé incarner une recrue explosive, capable de dynamiter les défenses, Paula Walisoliso risque de ne jamais enfiler le maillot du SUA. Et pour un club qui cherche à relancer une dynamique après plusieurs saisons galères, ce genre de feuilleton n’aide pas.
Si Walisoliso revient, ce sera une surprise. S’il ne donne plus jamais de nouvelles, ce sera un nouveau chapitre dans la longue liste des recrues-fantômes qui ont traversé le rugby français.
Source principale : Rugbyrama
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO