L’UBB rayonne, le Stade français sombre encore un peu plus

Publié le 05/01/2025
Tistou

L’Union Bordeaux-Bègles (UBB) a donné une leçon au Stade français en s’imposant largement à Jean-Bouin (46-19). Tandis que les Bordelais continuent leur série impressionnante, les Parisiens, eux, s’enlisent dans une saison compliquée.

Un début accroché, une fin cauchemardesque

Le Stade français a fait illusion en première mi-temps, limitant la casse et rentrant aux vestiaires avec un score serré (13-12 pour l’UBB). Mais tout s’est effondré en seconde période. Trois erreurs individuelles en un quart d’heure ont offert des essais sur un plateau aux Bordelais.

Louis Carbonel et Joe Marchant, malheureux, ont plombé les espoirs parisiens. En face, Louis Bielle-Biarrey a brillé avec un doublé, dont un superbe cadrage débordement pour clore le spectacle.

L’UBB sur une autre planète

Les Bordelais continuent d’impressionner avec une septième victoire d’affilée toutes compétitions confondues. Malgré un début de match poussif, marqué par quelques fautes, ils ont accéléré en seconde période, portés par leurs cadres comme Pablo Uberti et Ugo Boniface.

Résultat : un succès bonifié qui les place provisoirement en tête du Top 14.

Paris au bord du gouffre

Côté Stade français, la situation devient critique. Avant-derniers et barragistes après cette quatorzième journée, les Parisiens inquiètent. Laurent Labit, l’entraîneur, ne cache pas sa frustration : « On joue comme une petite équipe. Il faut se poser les bonnes questions. »(source : RMC Sport)

Le groupe semble en perte de confiance, et les erreurs s’accumulent. Les joueurs savent qu’ils jouent leur survie en Top 14.

Deux trajectoires opposées

Alors que l’UBB peut aborder ses prochains matchs avec le sourire, notamment en Champions Cup, Paris n’a pas ce luxe. Avec un calendrier chargé, entre la Champions Cup et un déplacement crucial à Vannes pour le maintien, les Parisiens n’ont plus droit à l’erreur. Ils devront retrouver rapidement de l’énergie et de la discipline pour espérer sauver leur saison.

Ce match, comme un symbole, illustre parfaitement les dynamiques inverses de ces deux équipes. Bordeaux file vers les sommets, pendant que Paris se bat pour ne pas toucher le fond.

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO