À l’USAP, Laurent Labit ne perd pas de temps : recruter, reconstruire, rallumer la flamme catalane

Publié le 11/11/2025
Tistou

Nommé manager de Perpignan dans un contexte compliqué, Laurent Labit s’est lancé à fond dans sa mission. Entre liens personnels avec la Catalogne, volonté de sauver un club en crise et recherche urgente d’un ouvreur, le ton est donné.

En bref

  • Labit débarque à l’USAP en pleine tempête : Le club est lanterne rouge du Top 14 avec un seul point en neuf journées
  • Recruter un ouvreur, priorité absolue : Urdapilleta, Reus ou Foursans-Bourdette dans le viseur
  • Un manager attaché à la région : Labit connaît bien la Catalogne et souhaite s’y installer
  • Match crucial le 22 novembre contre Montpellier : Avec quel numéro 10 ? Réponse bientôt

Pas de pause, pas de blabla : Labit est déjà dans l’action

Laurent Labit n’a pas attendu pour s’attaquer au chantier. Arrivé il y a une semaine, le voilà déjà en train de revoir l’organisation du staff, d’analyser l’effectif et de poser ses conditions. Pas question de rester les bras croisés pendant la trêve internationale : le nouvel homme fort de l’USAP sait que chaque jour compte.

À l’écouter, il n’a pas hésité une seconde. “L’USAP, c’est un club à part, avec une histoire, une passion. J’aurais rêvé d’y jouer. Aujourd’hui, j’ai la chance d’y être entraîneur”, dit-il, avec une vraie émotion. Et il ne s’en cache pas : il est venu pour se battre.

Un lien sincère avec Perpignan et la Catalogne

Ce n’est pas juste un job pour lui. Labit connaît la région depuis longtemps. Sa femme est originaire du coin, le couple passe régulièrement du temps en Catalogne, côté français comme espagnol. Barcelone, le Roussillon, les amis sur place… Ce n’est pas une mission éclair : il pense à s’y installer pour de bon.

Il raconte avoir vibré en tribunes à Aimé-Giral, avoir affronté les “gros durs” de l’époque comme Barend Britz ou Alain Macabiau. Une histoire personnelle avec le club, qui rend son engagement d’autant plus fort.

Le poste d’ouvreur en ruine, le chantier est lancé

Sur le terrain, la situation est urgente. En dehors de la belle résistance à Pau (défaite 27-23), l’USAP n’a rien pris en neuf journées. Dernier du classement, à six longueurs de Montauban, le club est au pied du mur. Et le plus gros souci, c’est le poste de numéro 10.

Tommaso Allan est avec l’Italie, Tedder, McIntyre et Aucagne sont tous blessés. Seul le jeune Gabin Kretchmann, 19 ans, est apte. Insuffisant pour tenter un maintien. D’où la priorité : trouver rapidement un ou plusieurs ouvreurs.

Urdapilleta, Reus, Foursans : les noms qui circulent

Labit a été clair : il veut un ouvreur expérimenté, qui connaît le Top 14 et sait gérer la pression. Selon L’Indépendant, le profil idéal pourrait être Benjamin Urdapilleta, 39 ans, ex-Clermont, fraîchement retraité mais toujours affûté. “Il faut un mec qui sache où il met les pieds”, lâche Labit. Tout est dit.

Autres pistes sérieuses : Hugo Reus, prometteur à Montpellier mais encore sous contrat, et Louis Foursans-Bourdette, peu utilisé au Stade Français mais que Labit connaît bien. Des annonces sont attendues dans la semaine, selon ses propres mots.

Premier test : Montpellier à Aimé-Giral

La reprise arrive vite. Le 22 novembre, l’USAP reçoit Montpellier. Un match à la maison, à ne pas rater, surtout face à un adversaire direct dans la zone rouge. Labit doit faire un choix rapide : qui sera son numéro 10 ?

Et derrière ce choix se cache bien plus qu’un simple nom sur une feuille de match : c’est l’ossature de sa reconstruction qu’il commence à poser.

Labit veut du jeu, du cœur, du feu

Au-delà du recrutement, Labit veut redonner confiance à un groupe secoué. Il parle de retrouver une dynamique, une énergie, une identité de jeu. Le tout dans un stade Aimé-Giral qui, malgré les défaites, continue de vibrer. “On aime ces clubs où il y a de la passion”, dit-il. Et il est bien décidé à la raviver.

S’il réussit son pari, ce ne sera pas juste un intérim de pompier. Labit veut écrire une vraie histoire à Perpignan, et il l’a déjà commencée.

Source : L’Indépendant

J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO