Zack Henry à Clermont ? Pourquoi le deal est loin d’être bouclé

Le Stade Français, c’est bientôt terminé pour Zack Henry. Le demi d’ouverture anglais ne prolongera pas à Paris et se retrouve libre pour la saison prochaine. Si Clermont tient la corde pour l’accueillir, rien n’est encore signé. Visite de stade, salaire costaud, autres clubs à l’affût : les coulisses d’un transfert qui semble bien engagé… mais qui reste incertain.

En bref

• Zack Henry ne sera plus parisien en 2025, il ne prolonge pas avec le Stade Français
• Clermont est bien placé pour le recruter mais n’a encore rien officialisé
• Le salaire demandé par le joueur pourrait refroidir plusieurs clubs
• Colomiers en Pro D2 s’est aussi renseigné sur son profil

Paris, c’est fini

Arrivé en 2022 dans la capitale, Zack Henry n’a jamais réussi à s’imposer comme titulaire indiscutable. Il a souvent joué les doublures et son contrat touche à sa fin. L’issue est claire : il ne sera pas conservé. D’après les infos de Rugbyrama, le joueur de 29 ans ne prolongera pas, et son départ est d’ores et déjà acté.

Clermont sur le coup… mais rien n’est fait

C’est le nom qui revient avec insistance : l’ASM Clermont Auvergne. Le club auvergnat, qui cherche à renforcer sa charnière pour la saison prochaine, aurait placé Zack Henry en tête de liste. Le staff de l’ASM avait d’abord ciblé des profils au centre, mais a élargi ses recherches vers des ouvreurs, et le profil du joueur anglais colle bien : expérience du Top 14, polyvalent 10-12, bon pied, jeu au large.

Des rumeurs relayées sur les réseaux sociaux parlent même d’une visite de Henry dans les installations de Clermont, signe que les discussions vont bon train. Mais attention : aucun accord n’est annoncé et les négociations restent ouvertes.

Des prétentions salariales qui freinent

Le gros point d’interrogation, c’est le salaire. Henry, passé par Nevers puis Pau avant de signer à Paris, serait en position de négocier un contrat plus valorisant, après deux saisons à jouer les jokers de luxe. Or, plusieurs clubs hésitent à s’aligner sur ses exigences.

C’est notamment ce qui complique les discussions avec des formations comme Colomiers, intéressées mais contraintes sur le plan budgétaire. Même Clermont, malgré son envergure, n’a pas un budget illimité. L’affaire pourrait donc se jouer autant sur le projet sportif que sur le chiffre final sur la feuille de paie.

Colomiers, l’outsider silencieux

Le nom circule un peu partout : Colomiers, pensionnaire de Pro D2, fait partie des clubs qui auraient sondé Henry. L’intérêt est là, mais la faisabilité reste floue. En face d’un club comme Clermont, l’attractivité financière et sportive est difficile à concurrencer. À moins que le joueur privilégie un rôle de leader dans un projet plus modeste ? Peu probable, mais le contact a bien été établi.

Un profil recherché sur le marché

Le marché des ouvreurs n’est pas très fourni en ce moment. Un joueur de 29 ans, habitué au Top 14, capable d’évoluer à deux postes, et plutôt fiable au pied : ça attire. Même si son passage au Stade Français n’a pas été éclatant, Zack Henry reste une valeur sûre, qui connaît bien les joutes du rugby français.

Son avenir semble se jouer entre ambitions sportives, garanties de temps de jeu et réalité économique. Un équilibre toujours délicat à trouver.

Ce qui pourrait tout débloquer

Le timing, comme souvent, pourrait être décisif. Clermont a besoin d’un ouvreur, les options ne sont pas infinies, et Henry coche beaucoup de cases. Si le joueur accepte de revoir un peu ses exigences, le deal pourrait se conclure rapidement.

En attendant, le joueur reste discret. Aucun mot en public, aucune déclaration, aucun indice clair sur ses préférences. Tout ce qu’on sait, c’est que le départ de Paris est acté, et que plusieurs clubs sont en embuscade. Clermont est devant, mais la ligne d’arrivée est encore loin.

Source : Rugbyrama