Le capitaine de l’Argentine Julian Montoya a posé ses valises en Béarn. Fraîchement débarqué du Rugby Championship, le talonneur s’est entraîné pour la première fois ce lundi avec la Section Paloise. Gros CV, gros caractère, et une vraie ambition derrière ce transfert longue durée.
En bref
- Julian Montoya a rejoint la Section Paloise : L’ancien talonneur de Leicester, capitaine des Pumas, a participé à son premier entraînement à Pau lundi matin.
- Un gros coup sur le marché : Montoya, 114 sélections avec l’Argentine, s’est engagé jusqu’en 2028. Son profil colle parfaitement aux attentes du club.
- Pas encore prêt pour jouer : Il ne sera pas dans le groupe pour affronter Bayonne ce samedi. Le staff lui laisse un peu de temps pour récupérer et s’acclimater.
- Un renfort qui change la donne : Avec son expérience et son tempérament, Montoya pourrait vite devenir un leader naturel dans le vestiaire comme sur le terrain.
Le nouveau boss du pack palois est arrivé
Lundi matin, au centre d’entraînement de la Section, un nouveau visage s’est glissé dans le cercle : celui de Julian Montoya, 31 ans, capitaine des Pumas, tout juste rentré d’Angleterre après la dernière journée du Rugby Championship. À peine le temps de souffler que le talonneur s’est déjà mis au boulot avec ses nouveaux coéquipiers. Il a échangé avec Lucas Rey, qui joue au même poste, et retrouvé son compatriote Facundo Isa, déjà bien installé à Pau.
Pour l’instant, Montoya découvre. Nouveau club, nouvelle langue, nouvelle culture. Mais il a déjà commencé les cours de français et semble bien décidé à s’intégrer vite et bien. Et vu son vécu, ça ne devrait pas traîner.
Un joueur qui pèse lourd
Sur le papier, c’est le transfert phare de l’été à Pau. Un type avec 114 sélections internationales, qui sort d’une saison à 32 matches entre Leicester et l’Argentine, ce n’est pas banal. Il a joué les six rencontres du dernier Rugby Championship, dont une dernière grosse perf face aux Springboks samedi dernier (72 minutes sur le terrain, malgré la courte défaite 27-29).
Au-delà des stats, Montoya, c’est un vrai leader, respecté sur la scène internationale, et reconnu pour son influence dans les rucks, les mêlées et les ballons portés. Exactement ce qu’il manquait à la Section pour passer un cap.
Un peu de repos avant de plonger
Pas question de le griller dès le départ. Le staff a prévu une phase de récupération et d’acclimatation. Il ne sera donc pas dans le groupe pour le match de ce samedi contre l’Aviron Bayonnais au Hameau (coup d’envoi à 14h30). L’idée est de l’installer tranquillement dans la rotation, sans précipiter les choses après une saison aussi chargée.
Montoya va d’abord prendre le temps de souffler, de comprendre les systèmes, et de s’adapter à son nouvel environnement. Et ensuite, quand il sera prêt physiquement et mentalement, il apportera ce qu’on attend de lui : de la puissance, du calme, et un gros tempérament de compétiteur.
Un pari sur la durée
Ce n’est pas juste un coup marketing ou une pige d’un an. Montoya s’est engagé jusqu’en 2028, preuve que le club compte vraiment s’appuyer sur lui sur le long terme. Ce type de signature, dans un club comme Pau, c’est rare. Et ça montre que la Section veut clairement franchir un cap, notamment dans la conquête et la gestion des matchs serrés.
Avec lui, Pau ajoute un nom fort à son effectif. Et si la mayonnaise prend, il pourrait vite devenir un des visages de cette équipe version 2025-2026.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO