Les Bleus se rendront en Nouvelle-Zélande en juillet prochain pour une série de trois tests face aux All Blacks. Le programme est bouclé, avec des étapes à Dunedin, Wellington et Hamilton, mais sans passage par l’Eden Park d’Auckland.
Trois matchs, trois stades différents
La Fédération néo-zélandaise a dévoilé les dates et lieux de ces rencontres très attendues :
- 5 juillet : Dunedin, au Forsyth Barr Stadium.
- 12 juillet : Wellington, au Sky Stadium.
- 19 juillet : Hamilton, sur la pelouse des Chiefs.
C’est une tournée historique : les Bleus n’ont plus joué à Hamilton depuis… 1961. Par contre, ils ne retrouveront pas l’Eden Park, ce stade mythique où ils avaient signé un exploit mémorable en 1994.
Une équipe remaniée pour cette tournée
Comme souvent lors des tournées estivales, plusieurs stars des Bleus manqueront à l’appel. Les joueurs qui disputeront la finale du Top 14, programmée le 28 juin, seront laissés au repos, tout comme les cadres habituels. Une opportunité pour les jeunes et les remplaçants de se montrer face à l’une des meilleures équipes du monde.
Ce choix, motivé par la gestion physique des joueurs, ne plaît pas du tout à la Fédération néo-zélandaise, qui espérait un XV de France au complet pour maximiser l’engouement autour de ces rencontres.
Pas de détour par les États-Unis
Un autre sujet de tension a été le refus de la FFR de jouer l’un des tests aux États-Unis, comme l’avait proposé la Nouvelle-Zélande. Cette idée, déjà testée par les All Blacks face aux Fidji ou à l’Irlande, visait à élargir l’audience. Florian Grill, président de la FFR, a tranché en mettant en avant les contraintes liées au double décalage horaire, jugées trop pénalisantes pour les joueurs.
Un défi pour la jeune garde
Même sans ses stars, le XV de France abordera cette tournée avec ambition. Les Bleus, qui restent sur trois victoires consécutives face aux All Blacks, auront à cœur de confirmer leur montée en puissance. Pour les nouveaux venus, ce sera l’occasion rêvée de prouver qu’ils ont leur place à ce niveau.
Une tournée qui promet donc d’être aussi excitante qu’exigeante, avec un programme relevé et des matchs qui ne manqueront pas de piment.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO