Pas de détour par l’Amérique pour les Bleus. La Fédération française de rugby (FFR) a refusé la proposition des All Blacks de délocaliser un test-match aux États-Unis lors de la tournée estivale 2025. Une décision motivée par la volonté de préserver la santé des joueurs, comme l’a expliqué Florian Grill, président de la FFR (Le Figaro).
La santé des joueurs avant tout
Le projet, séduisant sur le papier, aurait permis de promouvoir le rugby en vue de la Coupe du monde 2031 et de générer des revenus supplémentaires pour les deux fédérations. Mais Florian Grill a tranché : « Ce n’était pas raisonnable pour la santé des pratiquants. » Avec un double décalage horaire (Nouvelle-Zélande puis États-Unis) et un changement de saison, les risques de blessures étaient jugés trop importants par les équipes médicales.
Les trois tests auront donc lieu en Nouvelle-Zélande, mais les Bleus arriveront avec une équipe remaniée. Les joueurs du Top 14 finalistes en juin resteront au repos, tout comme certains cadres de l’effectif. « On travaille avec un groupe élargi de 45 à 50 joueurs pour permettre des plages de récupération », a précisé le président.
Les All Blacks cherchent à renflouer leurs caisses
Du côté néo-zélandais, cette délocalisation était aussi un moyen de remplir les stades et d’attirer de nouveaux sponsors, comme lors des matchs joués à Chicago en 2016 contre l’Irlande ou à San Diego en 2023 face aux Fidji. Si les Bleus ont dit non cette fois, Florian Grill n’exclut pas des opportunités futures pour jouer aux États-Unis dans des conditions moins contraignantes.
Une gestion des tournées repensée
Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large de gestion des joueurs. Exit l’idée d’une « équipe Premium » alignée à chaque match. Désormais, le staff privilégie des rotations pour préserver la fraîcheur et limiter l’usure des corps. Une approche qui pourrait poser un modèle à suivre dans le calendrier international chargé.
Malgré la déception des All Blacks, la FFR assume son choix de prioriser les joueurs. Une décision qui, bien que critiquée par certains, pourrait marquer un tournant dans la gestion des tournées internationales.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO