C’est une bonne nouvelle pour le rugby en Aotearoa ! Tamaiti Williams, le très solide pilier de 25 ans (1m96-140kg), a prolongé son contrat avec la fédération néo-zélandaise et donc son club des Crusaders et Canterbury, jusqu’en 2029. Véritable attraction au gabarit hors norme et aux capacités rugbystiques immenses, son CV a forcément intéressé des écuries étrangères. Mais sa prolongation est un véritable signal envoyé sur les ambitions des Blacks dans le futur.
La tournée des Lions en ligne de mire
De ce fait, le joueur aux 18 sélections vise la prochaine Coupe du Monde en Australie mais aussi la tournée des Lions Britanniques et Irlandais à domicile en 2029. Blessé lors du triptyque estival contre les Bleus, Williams a fait son retour le week-end passé, lors de la défaite en Argentine pour le compte de la deuxième journée de Super Rugby.
Il continuera donc également de faire les beaux jours des Crusaders, avec qui il vient de remporter le Super Rugby Pacific : “Mon whānau (famille en maori, NDLR) et moi sommes bénis et reconnaissants de rester à Christchurch et en Nouvelle-Zélande pour quatre années de plus. Nous sommes enthousiastes à l’idée de l’opportunité qui s’offre à nous et nous voulons en tirer le meilleur parti. Jouer pour ces équipes, c’est vivre mon rêve d’enfant et le faire avec ma femme et ma fille est spécial pour moi“, a-t-il déclaré au sein d’un communiqué.
Chris Lendrum, directeur général de la fédération néo-zélandaise de rugby s’est lui félicité d’une telle nouvelle : “Tamaiti est devenu un joueur de première ligne international de qualité en un laps de temps relativement court. Mais nous savons que son potentiel est énorme, et nous pensons que son meilleur rugby est encore devant lui. S’assurer ses services jusqu’en 2029, ce qui comprend la tournée masculine des Lions britanniques et irlandais en Nouvelle-Zélande, est un résultat fantastique pour toutes les équipes qu’il représente et montre la passion et la volonté qu’il a de contribuer à ces environnements“.
La Nouvelle-Zélande et les Crusaders, vont donc pouvoir continuer d’apprécier les qualités hors normes de leur joyau.
Biberonné au rugby, tombé malade de ce sport lors de la Coupe du Monde 2003, alors que je savais à peine marcher, je suis le seul sudiste ayant renié le Stade Toulousain pour l’autre Stade… Français. Condamné à souffrir avec mon club de cœur, j’espère vous transmettre mon amour pour la balle ovale à travers XV Ovalie !