Le Biarritz Olympique continue de se reconstruire et affiche ses ambitions. Entre réorganisation, modernisation des infrastructures et ouverture à l’international, les dirigeants ont présenté leur feuille de route pour les saisons à venir lors de leur récente conférence de presse, rapportée par Sud Ouest.
Aguilera en travaux : une nouvelle ère en vue
Huit mois après la reprise du club, Shaun Hegarty, Arnaud Dubois et James Coughlan ont dressé un premier bilan. Le BO est en pleine transformation, avec des projets importants pour moderniser son fief à Aguilera. Parmi les priorités :
- La pose d’une pelouse synthétique dès mai prochain, pensée pour accueillir aussi bien des concerts que des matchs. Un véritable coup de neuf pour faire du stade un lieu vivant toute l’année.
- La rénovation de la Villa Rose, un bâtiment historique du plateau, qui deviendra un espace multifonctionnel avec bureaux, club-house et espaces VIP.
- La reprise en main du centre de formation dès 2025 pour mieux intégrer les jeunes talents au projet du club.
L’objectif ? Faire d’Aguilera un stade à la hauteur des ambitions du BO et offrir un environnement de premier plan à ses joueurs et supporters.
🏉 𝙇𝙚 𝘽𝙞𝙖𝙧𝙧𝙞𝙩𝙯 𝙊𝙡𝙮𝙢𝙥𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙫𝙖-𝙩-𝙞𝙡 𝙩𝙚𝙣𝙞𝙧 𝙨𝙤𝙣 𝙗𝙪𝙙𝙜𝙚𝙩 ?#Bo #ProD2 #AupaBO
— ici Pays Basque (@icipaysbasque) January 9, 2025
🗣️ La réponse dans 100% Rugby Pays Basque des dirigeants des Rouge et Blanc ⤵️ pic.twitter.com/i4B2oxanF6
Cap sur l’international : le BO s’ouvre au monde
Le BO voit plus loin que le Pays basque. Avec des projets tournés vers l’international, le club cherche à renforcer sa notoriété et attirer des joueurs prometteurs :
- Un partenariat avec Nadroga (Fidji) et des académies irlandaises, pour étoffer son réseau et former les talents de demain.
- Deux matchs amicaux contre le Munster, à Biarritz et Limerick, pour fêter les 20 ans de leur finale européenne.
- La participation à des compétitions internationales, comme le rugby à 7 à Dubaï, où le BO a décroché une belle troisième place.
Ces initiatives montrent que le BO ne veut pas juste briller localement, mais s’imposer comme un acteur qui compte sur la scène internationale.
Finances, sport et ambition : le bilan à mi-saison
Côté finances, la situation reste tendue. Malgré une sanction de la LNR (cinq points retirés pour des documents administratifs manquants), le club maintient un budget solide, autour de 9,8 millions d’euros. Le soutien de Pierre-Édouard Stérin et de son fonds Otium reste un pilier important, mais les dirigeants savent qu’ils doivent avancer prudemment.
Sur le terrain, le BO progresse. Avec des recrues comme Mathieu Acebes et Piula Faasalele, et un vestiaire transformé, l’équipe vise clairement une place dans le top 6 de Pro D2. Les résultats à domicile sont encourageants, même si des progrès restent à faire à l’extérieur.
Le centre de formation reste un levier clé pour l’avenir. Voir des jeunes issus de la région intégrer l’équipe première est une fierté pour le club et un signe d’identité fort.
Avec une vision claire et des projets concrets, le Biarritz Olympique avance. Entre modernisation, ambition sportive et ouverture à l’international, le club semble prêt à écrire un nouveau chapitre de son histoire et à retrouver sa place parmi les grands du rugby français.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO