Ce jeudi 21 août, l’Aviron Bayonnais reçoit le Biarritz Olympique à Jean-Dauger pour un match amical… sur le papier. Car dans les faits, ce derby basque ne ressemble à aucun autre. Ferveur populaire, stade plein, rivalité historique : tout est réuni pour une soirée chaude à Bayonne.
L’essentiel
- Coup d’envoi ce soir à 20 h : Le match se joue à Jean-Dauger et s’inscrit dans le cadre de la présaison 2025-2026.
- Stade plein comme un œuf : Les places sont parties très vite, confirmant l’attente autour de cette deuxième édition du derby amical.
- Un accord entre les deux clubs : Ce match est le fruit d’un deal sur 4 ans pour organiser un derby chaque été, en alternance entre Bayonne et Biarritz.
- Un remake sous tension : En 2024, Bayonne avait giflé le BO 42 à 5 à Aguiléra. Biarritz a une revanche dans un coin de la tête.
Un derby d’été qui fait recette
Ce match, c’est un peu la nouvelle tradition de l’été côté Pays basque. L’an dernier, plus de 10 000 personnes avaient rempli Aguiléra. Cette fois, c’est Jean-Dauger qui accueille la fête, et ça se joue à guichets fermés. Pas mal pour une rencontre sans enjeu officiel. Le succès populaire est total, preuve que ce derby reste spécial, même sans les points.
On a beau appeler ça un match de préparation, personne ne veut le perdre. Ni les joueurs, ni les supporters, ni les présidents. En 2024, l’Aviron avait corrigé le BO (42-5) dans un match engagé, parfois tendu. Ce soir, Biarritz arrive revanchard. Bayonne, lui, voudra confirmer sa supériorité locale. Prépa ou pas, l’intensité ne devrait pas manquer.
Des absents côté Bayonne
Côté bayonnais, beaucoup de cadres sont absents pour ce match : plusieurs blessés, d’autres encore en reprise. Le staff va donc aligner une équipe rajeunie, avec pas mal de jeunes du centre de formation. De quoi offrir du temps de jeu, mais aussi tester la profondeur d’effectif. À voir si cela aura un impact sur le niveau de jeu proposé.
Une ambiance qui monte depuis plusieurs jours
Depuis le début de semaine, l’ambiance monte en ville. Les places sont parties en quelques heures, les bars commencent à se remplir, et les écharpes fleurissent sur les épaules. Le derby a beau être “amical”, l’attente est bien réelle. Et à Bayonne, on ne rate jamais une occasion de faire vibrer Jean-Dauger.
Un symbole d’apaisement… sur le papier
Depuis 2024, les deux clubs ont décidé de calmer les tensions. Le président bayonnais l’a répété : “Nous ne sommes pas ennemis”. Un accord sur 4 ans a été signé pour organiser ce match chaque été, dans un esprit plus détendu. Mais dès que le ballon est en jeu, les bonnes intentions peuvent vite voler en éclats.
Ce soir à Bayonne, on aura droit à un vrai match, avec du public, de l’intensité, des placages appuyés et cette rivalité si particulière entre l’Aviron et le BO. Et même si ce n’est “que” de la prépa, il y a fort à parier qu’on ne parlera pas que de rugby demain matin dans les rues du centre-ville.
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO