Le 7 août, Biarritz a vécu une journée bien remplie : d’un côté, la mairie a ouvert une enquête publique pour vendre des parkings à Aguilera à un promoteur immobilier, déclenchant la colère de riverains et d’associations. De l’autre, le Biarritz olympique dévoilait un effectif largement remanié pour la saison de Pro D2, avec un recrutement presque 100 % JIFF et la ferme intention de viser haut.
L’essentiel
- Projet immobilier contesté : vente prévue de parkings à Aguilera au promoteur Robert Alday, pétition lancée contre la « bétonisation » de la plaine sportive.
- BO version 2025-2026 : effectif largement remodelé, quasi uniquement composé de joueurs JIFF.
- Renforts clés : Lesgourgues, Bourdeau et le pari du jeune centre Sam Spring.
- Ambition claire : jouer les premiers rôles en Pro D2 et préparer l’avenir.
Aguilera, entre immobilier et terrain de jeu
L’enquête publique lancée par la mairie vise à déclasser des parkings municipaux pour les vendre à la SAS Aldim, pilotée par Robert Alday. Le projet de logements suscite une vive opposition : une pétition circule déjà pour défendre la plaine sportive contre une urbanisation jugée excessive. Les débats s’annoncent houleux au cours des prochaines semaines.
Le BO se refait une santé
Après une 9e place la saison passée, le Biarritz olympique a choisi de revoir sa copie. Départs de cadres, arrivée de 13 recrues (dont 12 JIFF), volonté d’intégrer davantage de jeunes formés en France… L’idée : bâtir un groupe compétitif tout en respectant les quotas et en misant sur la formation locale.
Le centre Sam Spring, 22 ans, est la surprise du mercato biarrot. Recruté après un passage concluant à l’essai, il rejoint ses frères Max (Racing 92) et Tom (Aviron bayonnais) dans le rugby pro. Vif, instinctif et à l’aise dans les duels, il pourrait bien être l’une des belles révélations de la saison.
Une rentrée sous haute tension
Entre les réunions publiques sur l’avenir d’Aguilera et la reprise du championnat le 29 août, Biarritz vit un été sous double pression. Les supporters espèrent que le bruit autour du projet immobilier ne viendra pas perturber l’objectif principal : voir le BO redevenir une place forte du rugby français.
Source : Sud Ouest
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO